Concours d'écriture Institut Français


¡Ya tenemos al ganador del concurso de redacción del Instituto Francés!  Se trata de Cristina Muraret, que participó con una redacción sobre el film francés “El Havre”. La ganadora podrá disfrutar de una entrada gratis para asistir al Ciclo de cine Francés La Salle "Champs Élysées", que se lleva a cabo todos los miércoles en Cines Dreams.

¡Enhorabuena y gracias a todos por participar!




LE HAVRE, de Aki Kaurismäki

Le dernier film du réalisateur finlandais Aki Kaurismäki est difficile à classer. Parfois drame sociale, parfois comédie de moeurs, El Havre nous emmène presque au bout du monde, dans la ville portuaire du Havre où Marcel Marx – brillamment interpreté par André Wilms - s’est exilié de sa vie comme écrivain pour devenir cireur de chaussures. Il vit une vie simple et heureuse avec sa femme et leurs voisins jusqu’au moment  où elle tombe malade et où il connait Idrissa, un jeune garçon africain arrivé illégalement dans un cargo et que Marcel décide de protéger et de cacher.

Le film est comme un conte de fée atypique, rempli de personnages curieux et étranges mais pleins de tendresse et d’optimisme qui créent un univers particulier dans leur quartier. 

Si on doit mentionner vraiment quelque chose qui ne fonctionne pas dans le film, on pourrait peut être parler de la fluidité de l’histoire, parfois un peu lente mais propre aux films nordiques et, particulièrement de Kaurismäki qui a choisi, comme d’habitude, Kati Outinen, une de ses actrices préférées pour interpreter la femme de Marcel, l’immigrante étrange et froide (mais seulement en appararence) Arletty. Sa froideur nordique contraste avec la chaleur des voisins qui aident Marcel à cacher ce garçon comme ils le peuvent. Mais elle montre aussi de la solidarité et la compassion que partagent tous les personnages du film. 

Bref, un film optimiste et bien intentionné où on a l’impression de trouver de nouvelles perspectives à une situation qu’on croit déjà connaître.


Cristina Muratet


ORPHÉE, de Jean Cocteau


Il s’agit de l’histoire d’un poète, Orphée, qui est très célèbre et reconnu. Il est marié avec Eurydice et ils forment un couple dont l’amour est admiré de tout le monde. Un jour, Orphée, est le témoin d’un événement surprenant; alors qu’il est au café des poètes avec un ami, un jeune poète arrive avec une femme très mystérieuse. Soudain, une bagarre éclate et le jeune poète est ecrasé par deux motards sortis de nulle part.

La femme élégante s’arrange pour qu’Orphée l’accompagne et l’aide à transporter le blessé chez elle. Quand ils arrivent , le poète est mort, mais Orphée ne peut pas en croire ses yeux, car il assiste à une scène épouvantable où l’homme mort se lève et reconnaît cette femme comme sa propre mort.

C’est à ce moment-là que la vie d’Orphée bascule, car désormais il sera hanté par l’idée de retrouver sa propre mort. Eurydice ne parvient pas à comprendre la cause du changement de son mari, mais une série d’événements et de personages étranges vont les conduire á travers un monde inconnu et plein de mystères. Ce monde les mettra face à une autre réalité effrayante et attirante á la fois, mais aussi face à leur propre réalité plus fragile qu’ils ne le croyaient.

Commentaire

C’est un film de Jean Cocteau, poète, penseur, auteur théâtral, peintre et journaliste du XXème siècle.
Il avait déjà travaillé comme scénariste de Jean Delanoy et Robert Bresson, entre d’autres travaux, quand il a décidé de faire ses propres tournages, dont “La Belle et la Bête” et “Orphée” sont des exemples très intéressants.
Orphée est basé sur le mythe d’Orphée et Eurydice, mais dans ce film Jean Cocteau essaie de l’actualiser pour montrer que les mythes ne meurent jamais. L’homme face à la mort, c’est une question éternelle et complexe; pourtant l’homme n’a pas encore trouvé une réponse consensuelle; c’est pourquoi ce sujet reste toujours attirant et plein de possibilités.

J’ai vraiment été impressionnée par ce film et aussi par l’imagination débordante de Jean Cocteau qui lui a permis de créer un monde mêlé de réalité et d’irréalité où la parole et l’image sont très frappantes. J’ai trouvé de messages, de nuances, des symboles et des subtilités qui m’ont fait beaucoup réfléchir, mais surtout j’ai profité d’une vrai chef d’oeuvre, où même les effets spéciaux, pas très développés à l’époque, ne sont pas négligeables.
Nuria Vázquez









MARC JACOBS & LOUIS VUITTON, de Loïc Prigent


Le monde de la haute couture a été traditionnellement secret et impénétrable. Cependant, excepcionnellement, l’infilmable créateur Americain Marc Jacobs, nos nous conduit dans les entrailles de la marque française “Louis Vuitton” et sa prope marque “Marc Jacobs” dans le documentaire de Loïc Pringent, conçu pour Dominique Miceli, et tourné avec la collaboration d’Arte France et le Centre National de la Cinematographie.


Marc Jacobs a sa prope marque de mode depuis 1986 et le directeur des groupes d’enterprises LVMH, monsieur  Bernard Arnault,  l’a recruté comme directeur artistique pour Louis Vuitton en 1998. L’enterprise française voulait renouveler le style mais en respetant  le héritage et tradition de la marque. M. Arnault cherchait une nouvelle energie et une touche actuelle, un oeil plus jeune avec une sensibilité différente.


Le documentaire offre la possibilité de connaître tout le complexe et minutieux processus d’elaboration d’une collection de “Marc Jacobs” à NYC et une collection de “Louis Vuitton” à Paris: les réunions créatives; les laboratoires d’idées; les choir des créations; l’equipes d’ateliers; les frénetiques journées de travail; les imprévus; et finalement, comment les ateliers finissent les derniers vêtiments, les sacs, les chaussures ou les accessoires, quelque minutes avant un défilé.


Mais, pourquoi Louis Vuitton est une marque prestigieuse?. M. Arnault revendique être l’unique enterprise dans le monde de la haute couture où tout est integré, tout est produit dans leurs ateliers et par des artisans, et ils ne venden que dans leurs boutiques, où ils ne soldent jamais. De plus, Louis Vuitton a crée une association artistique qu’on appelle “La Foundation pour la Création”, qui devrait ouvrir ses portes à Paris fin 2013, avec l’objetif  de pérenniser les actions de mécénat engagées depuis 1990 par le groupe et d’en cristalliser une partie.


Cependant, il y a un autre élément très important pour la réussite de la marque française maintenant, son exceptionnel directeur artistique, Marc Jacobs. Sa vie est le travail (il mange un régime spécial pour résister l’incroyable rythme et le stress). Il a deux passions : la mode et l’art. La première est son travail pour lui mais le deuxième est sa passion. Après un défilé, épuisé, il voyage à Londres pour visiter galléries et chercher l’inspiration. Il est un très bon collectionneur selon les experts et ses amies artistes comme Sophia Coppolla ou la peintre Elena Peyton. Pourquoi sa fascination?. Il pense que dans la hiérarchie de la création, l’art était tout en haut, et la mode tout en bas. Artistes comme Takashi Murakami, Yaoyï Kusama ou Stephen Sprouse collaborent avec lui pour les créations de Louis Vuitton.


L’influence du monde de l’art dans ses créations est très importante. L’écrivain Américaine Francine Prose dit sur les défilés et le créations de Marc Jacobs : « C’est comme un enchantement, c’est une alchimie: extrêmement style, extrêmement beau et totalement sans prétention ».


Le film montre une image fraîche et vitale de la haute couture, le monde des détails et du raffinement, mais où les défauts sont possibles et comme Marc Jacobs dit : « Les défauts, c’est bien. Nous les glorifions ». De plus, c’est un monde d’inspiration et c’est vrai que « l’inspiration ne vient pas parce qu’on l’a décidé», mais il semble que Marc Jacobs a fait un pacte avec elle: Il aurait l’inspiration qu’il aurait besoin, mais il devrait vivre pour la création et la mode.


Yolanda Hernández



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